Notre situation géographique

Activités économiques

L’activité principale de notre commune, compte tenu de sa ruralité, est majoritairement agricole et plus particulièrement vouée à l’élevage. Elle possède, néanmoins, une économie Artisanale, d’hébergement et diverses autres activités détaillées ci-dessous.

Agriculture-Élevage

L’activité agricole est plus particulièrement vouée à l’élevage (bovins, ovins, porcins et caprins).
La listes ci-dessous (ordre alphabétique) reprend les exploitants de notre commune.

 

Artisanat

L’artisanat est bien présent dans notre commune, surtout dans le domaine du bâtiment. La listes ci-dessous (ordre alphabétique) reprend les exploitants de notre commune.

 

Commerce

Dépôt de gaz, Vente à la Ferme, Architecte d’intérieur, Gites et Restauration, Bouilleur de cru

Commerces - Services

Hébergements - Gîtes - Restauration

L'histoire de la commune

Origine…

Chaque village a ses mystères, le nôtre n’échappe pas à la règle, ainsi d’aucun comme moi peut s’étonner de la présence de ces énormes pierres qui côtoient notre église Saint Sulpice et qui pour certains Historiens représentent une énigme.
Après quelques recherches, on retrouve des ouvrages en libre consultation, dont les explications nous conduisent à l’hypothèse selon laquelle l’origine du nom Belnense pourrait être dû à ces nombreux mégalithes que l’on trouve de Beaune d’allier à Louroux de Beaune.

L’histoire…

Remontons bien des siècles en arrière, plus exactement fin du IVème ou nous retrouvons l’apôtre des Gaules Saint Martin celui la même qui coupa sa cape pour couvrir un pauvre qui avait froid. A l’époque Evêque de Tours il s’employa à évangéliser la région qui était vouée au culte gaulois dont les divinités étaient sanctuarisées, entre autre Bosquets, clairières, arbres, sources..etc…, par des pierres (mégalithes). c’est ainsi qu’en remontant à l’origine du vocable Belnense on retrouve le dieu Belenus ou Belenos, devant la difficulté a endiguer l’ idolâtrie, cet évangéliste eut l’idée de construire des lieux de prière chrétienne (Oratorium) sur les sites à dévotions païennes. Belenus latinisé devenu Belnense, nous voilà donc sur le nom d’origine latine de notre village Oratorium Belnense.
Mais comment me direz-vous nous en sommes arrivée à Louroux de Beaune? Pour cela il faut se rappeler que la transmission au cours des siècles était en majeure partie orale, ainsi de prononciation en déformation le nom s’éloignait de son appellation d’origine, Belenus devint au cours du temps : Belna, Belnense, Beaulne et enfin Beaune.
Oratorium, suivant le même principe fut tour à tour, Loratorio, Lorouer ou Lorreux, loroux et enfin Louroux.
Nous voilà donc parvenu au nom actuel de notre commune Louroux de Beaune.

Belenos-Belenus

Belenos, est un dieu gaulois dont de nombreuses inscriptions ont été mises au jour en Gaule cisalpine, en Gaule transalpine, en Illyrie et en Norique. Cette divinité brillante, brûlante, resplendissante a des correspondants évidents dans la mythologie celtique, à commencer par Grannos, Grannus en latin, chez les autres peuples celtes du continent. Il est parfois désigné par le théonyme de Maponos, c’est-à-dire le grand fils, qui rappelle le Mabon gallois. Il a les mêmes pouvoirs curatifs que le Diancecht irlandais. Sa parèdre continentale est la déesse Belisama, « la très brillante ou très rayonnante». Belenos, en latin Belenus, a été assimilé précocément à l’Apollon du panthéon classique gréco-romain, à l’instar de Grannus.

Toponymie

Son nom est très probablement à l’origine des toponymes du type BEAUNE (nom de plusieurs communes françaises (Beaune en Côte-d’Or et Beaune en Savoie, Beaune-d’Allier et Louroux de Beaune dans l’Allier, Beaune-la-Rolande dans le Loiret, Beaune-sur-Arzon en Haute-Loire ; et de villages ou lieux-dits : Beaune-le-Froid à Murol dans le Puy-de-Dôme. C’est aussi probablement l’origine du nom Beaunay, dont le principal bourg de la commune de Beauval-en-Caux (Seine-Maritime), également hameau à Contremoulins (Seine-Maritime) et aux Hogues (Eure), la commune de Beaunay dans la Marne. On peut citer aussi les toponymes dérivés comme Bligny (Bligny-sur-Ouche, en Côte-d’Or, s’appelait Beligny au IXe siècle) ou Bellenot (Bellenot-sous-Pouilly en Côte-d’Or), et tous les dérivés de ces noms. Les toponymes Bel air, Belmont peuvent découler de la même racine, de même que Belenton, Barenton. En ces endroits a pu exister un culte de Belenos, lié sans doute à son activité de guérisseur et à l’existence de sources sacrées. De telles sources sont attestées à Beaune (Côte-d’Or), où celle de l’Aigue a donné des ex-votos ; à Beaune-d’Allier, la fontaine Saint-Agnan, source sacrée gauloise christianisée, était connue pour ses vertus curatives. Mais la plupart des lieux de culte importants ont été christianisés et renommés par un saint ou un archange

La racine indo-européenne bhel* signifie « brillant », « brûlant », « resplendissant », « éclatant ». Belenos doté de ces attributs est un dieu lumineux complémentaire de Lug. Belenos représente la lumière solaire ou les rayons solaires qui parviennent à la surface terrestre, alors que Lug, sorte de petit père de la création, représente la lumière stellaire, celle venant de l’ensemble des autres étoiles. Belenos est en quelque sorte diurne, laissant à Lug un rôle plutôt nocturne ou de support caché. Dieu de l’harmonie et de la beauté, mais aussi de l’intuition, de l’invention et du raisonnement, ses fonctions principales restent la médecine et les arts. Il patronne les beaux-arts et guérit par la méditation. Belenos était honoré le 1er mai, lors de la fête de Beltaine, qui marque une rupture dans l’année, le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. Lors de cette fête, les druides accomplissaient un rituel consistant à faire passer le bétail entre des feux, en récitant des incantations, pour le purifier et le protéger des épizooties. Tous les feux rituels lui étaient en partie associés, à commencer par les feux de la Saint Jean au solstice d’été et les bures préservés par la paysannerie à l’époque mérovingienne en période de carnaval (nuit veille du Mercredi des Cendres). Lors de cette dernière occasion, les sauts vigoureux des danseurs au-dessus du foyer collectif annonçaient la hauteur des récoltes (céréales, lin…) à engranger. Notons que la grandeur de la tige (donc de la paille) était attribuée à Lug ou à la Lune, alors que la grosseur du grain était conférée à Belenos/Grannos. Tous les sanctuaires consacrés à la lumière ou au culte solaire étaient de son domaine, même lorsque leurs élaborations n’étaient point de l’initiative celte, comme par exemple Stonehenge. Son culte semble avoir été important dans l’ensemble du monde celtique puisque des inscriptions ont été retrouvées en Gaule cisalpine, en Gaule transalpine, en Illyrie et en Norique. Son équivalent irlandais est Bile, le père de Mile, roi des Milesiens, le dernier peuple à envahir l’Irlande. Son équivalent gallois est Beli. Il faut aussi rapprocher Belenos du germanique Baldr (de même racine IE *bhel- « brillant, lumineux »). L’irlandais Bile apparaît à la fin de la seconde bataille de Mac Tureadh (Cath Maighe Tuireadh), ainsi que Baldr dans la mythologie scandinave : les dieux sont affaiblis et une nouvelle génération assure le renouveau du monde. Ce passage du Lebor Gabála Érenn représente la version irlandaise de l’eschatologie indo-européenne (cf. Ragnarök, Mahābhārata). La retranscription chrétienne des mythes irlandais a simplement brouillé les pistes, faisant de l’arrivée des hommes mortels le but de l’histoire. Le Belenos gaulois s’est fondu dans le gréco-romain Apollon, ne conservant qu’un aspect solaire tronqué. Ce rôle de sauveur que possède encore son équivalent irlandais n’a pas résisté au syncrétisme gallo-romain.

NB : Source Wikipédia

Saint Martin
Evêque de Tours, Apôtre des Gaules
(316-397)

Saint Martin, né en Pannonie, suivit en Italie son père, qui était tribun militaire au service de Rome. Bien qu’élevé dans le paganisme, il en méprisait le culte, et comme s’il eût été naturellement chrétien, il ne se plaisait que dans l’assemblée des fidèles, où il se rendait souvent malgré l’opposition de sa famille. Dès l’âge de quinze ans, il fut enrôlé dans les armées romaines, et alla servir dans les Gaules, pays prédestiné qu’il devait évangéliser un jour. Que deviendra cet enfant dans la licence des camps? Sa foi n’y va-t-elle pas sombrer? Non, car Dieu veille sur ce vase d’élection.

Le fait le plus célèbre de cette époque de sa vie, c’est la rencontre d’un pauvre grelottant de froid, presque nu, par un hiver rigoureux. Martin n’a pas une obole; mais il se rappelle la parole de l’Évangile: J’étais nu, et vous M’avez couvert. « Mon ami, dit-il, je n’ai que mes armes et mes vêtements. » Et en même temps, taillant avec son épée son manteau en deux parts, il en donna une au mendiant. La nuit suivante il vit en songe Jésus-Christ vêtu de cette moitié de manteau et disant à Ses Anges: « C’est Martin, encore simple catéchumène, qui M’a ainsi couvert. » Peu de temps après il recevait le Baptême. Charité, désintéressement, pureté, bravoure, telle fut, en peu de mots, la vie de Martin sous les drapeaux. Il obtint son congé à l’âge d’environ vingt ans.

La Providence le conduisit bientôt près de saint Hilaire, évêque de Poitiers. Après avoir converti sa mère et donné des preuves éclatantes de son attachement à la foi de Nicée, il fonda près de Poitiers, le célèbre monastère de Ligugé, le premier des Gaules. L’éclat de sa sainteté et de ses miracles le fit élever sur le siège de Tours, malgré sa vive résistance. Sa vie ne fut plus qu’une suite de prodiges et de travaux apostoliques.

Sa puissance sur les démons était extraordinaire. Il porta à l’idolâtrie des coups dont elle ne se releva pas. Après avoir visité et renouvelé son diocèse, l’homme de Dieu se sentit pressé d’étendre au dehors ses courses et ses travaux. Vêtu d’une pauvre tunique et d’un grossier manteau, assis sur un âne, accompagné de quelques religieux, le voilà qui part en pauvre missionnaire pour évangéliser les campagnes. Il parcourt presque toutes les provinces gauloises: ni les montagnes, ni les fleuves, ni les dangers d’aucune sorte ne l’arrêtent; partout sa marche est victorieuse, et il mérite par excellence le nom de Lumière et d’Apôtre des Gaules.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.
Source : http://nouvl.evangelisation.free.fr/